Balade artistique à Ostende – partie 2

La cinéphile en voyage au pays du street art

Je suis repartie à la chasse aux fresques et autres interventions artistiques dans le centre-ville d’Ostende cet été.

Le temps d’une journée ensoleillée, nouvelle plongée dans le monde fantastique du festival de street art The Crystal Ship.

Pour voir d’autres oeuvres découvertes lors de visites précédentes, je vous invite à consulter la première partie de cette série d’articles consacrée à la place de l’art de rue dans la ville côtière belge.

Dans ma récolte internationale du jour, entre autres : les petits personnages de Helen Bur d’un côté et de Jaune de l’autre. La jeune artiste britannique Helen Bur a la particularité de réaliser aussi bien des fresques gigantesques que de petites interventions plus discrètes. Car ne vous y trompez pas, ces personnages énigmatiques que l’on voit de dos et qu’elle laisse dans le bas de murs ou de façades de magasins ne sont pas créés au pochoir, mais bien peints à la main. En 2020, elle a par ailleurs réalisé la fresque représentant le chanteur Arno sur l’hôtel de ville d’Ostende – qui est venue remplacer la peinture murale précédente intitulée Ostend is Music de Jeps & Jucte (voir ici), ainsi disparue après 4 ans de vie, ce qui est fort dommage.

Helen Bur (fig. 1 & 2), Jaune (fig. 3,4 et 5), Bué the Warrior (fig. 5)

Le Bruxellois Jaune, quant à lui, anime les murs de ses petits personnages amusants, sa création la plus ambitieuse à Ostende est à voir sur le muret qui longe le Casino, rue Kursaal-Oosthelling, à deux pas de la digue. Travaillant avec des stencils (pochoirs), il faut voir ses éboueurs – ou agents de la propreté – prendre vie sous nos yeux, nous racontant une histoire comme dans une bande dessinée sans paroles, pleine de dynamisme et de couleurs. Ses petits bonshommes vont même jusqu’à s’attaquer à un oiseau du Gantois Bué the Warrior !

L’Américain Gaia, alias Andrew Pisacane, a représenté le drame des migrants qui risquent leur vie en mer dans cette fresque d’un gilet de sauvetage qui contient des fleurs, à voir non loin du Vistrap, le marché aux poissons.

L’Espagnol Dourone met en valeur ce visage de femme fait de formes géométriques et de couleurs pastel sur un mur de la Aartshertoginnestraat.

Et le studio de design gantois Toykyo donne vie à la façade du bar à cocktails Sous-Sol, proche du Casino.

SozyOne (fig. 1, 2 & 3), Roberto Ciredz (fig. 4)

Parmi les fresques apparues lors de l’édition 2021 du festival artistique, l’immense oeuvre du Belgo-Espagnol Pablo Gonzalez, plus connu sous le nom de SozyOne. Sa nouvelle fresque occupe la partie supérieure du luna park qui est connu de tous les vacanciers, sur les coins des Langestraat et Vlanderenstraat. On peut reconnaître aisément la patte de l’artiste qui cette fois rend hommage au peintre expressionniste ostendais James Ensor.

L’Italien Roberto Ciredz, quant à lui, a apposé ses formes abstraites faites de dégradés de blanc et de bleu sur la façade d’un parking couvert, intitulée White Interiors, l’oeuvre est toute proche de la fresque de SozyOne.

Pour retrouver le lien vers le plan et tous les détails du festival The Crystal Ship, c’est par là !

Photos : @Simply.Mad 2020 - 2021 

Publié par Simply.Mad

Geek, cinéphile, fan de science-fiction et de bande dessinée. Aime un peu trop le chocolat.

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